"Le langage peut être un atout ou un obstacle à la communication"
Pendant 12 ans, j’ai été avocate en Belgique.
Enfant, je rêvais d’être architecte ou agronome. Jeune adulte, les études de droit m’ont séduite. Je voulais comprendre le fonctionnement du monde et avoir la liberté de devenir acteur au sein de la société.
Très vite, je me suis intéressée au droit de la famille, au droit social, au droit médical, à la bioéthique. En somme, à la complexité des relations humaines.
Dès l’adolescence, j’avais compris que la personne, toute personne, mérite d’être respectée dans ses besoins, ses choix, ses droits. Convaincue que l’outil juridique est un instrument qui permet d’aider, je me suis naturellement positionnée différemment dans la profession, exerçant principalement mon métier au service des gens plus fragiles.
Ce qui m’intéressait, c’était de défendre la cause de mon client, pour le respect de son bien-être et de ses droits, plutôt que de m’opposer, par principe, à son adversaire. C’est dans ce même état d’esprit que j’ai été désignée par les Juges de Paix comme administrateur de biens, pour assister des personnes en difficulté en construisant avec elles un projet global de gestion financière.
Consensuelle, même si je pouvais être virulente dans les dossiers contentieux, j’osais prendre la liberté de refuser la voie judiciaire pour des affaires qui pouvaient être réglées sans procédure.
C’est dans cet état d’esprit que j’ai créé mon cabinet : écouter, dialoguer, chercher des solutions, plaider avec mon cœur et mes tripes, chercher la conciliation avant d’engager le client dans un procès long et coûteux, fédérer et emmener mon équipe.
Quelques années plus tard, mon cabinet tournait à plein régime et avait acquis la reconnaissance des clients et des confrères.
Pourtant je décide de le clôturer : une opportunité de mutation pour mon mari nous emmène au Canada.
Et là, c’est la révélation.
A Québec, impossible d’exercer mon métier d’avocate, mon diplôme n’est pas reconnu.
Je décide donc de suivre des formations en communication différente et en médiation.
D’emblée, avec une conscience aigüe, je réalise que le langage selon la qualité de son utilisation, peut être atout ou obstacle à la communication.
Retour en Belgique. Nouveau chantier.
Je reste passionnée par l’horizon neuf de la médiation.
J’ai un solide bagage en gestion de conflits.
J’ai en main les outils rigoureux de mon expérience judiciaire.
Je veux donc travailler autrement. En amont du conflit et plus en aval.
Je propose de construire avec vous des solutions personnalisées qui potentialiseront et féconderont le core business de votre entreprise.
A propos d'ISABELLE
Vous avez aimé cette histoire ? Partagez-la !